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    Isabelle Bridelance      Psychopraticienne 
         
    Professionnelle certifée                                   

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    Anxiété

     

    Qu'est ce que ça implique ?

     

     

    Lorsqu’elle reste occasionnelle et modérée

    elle est qualifiée de "normale"

      

    Dans ce cas et seulement dans ce cas, l'anxiété est "sous contrôle". 

     

    Elle s'avère utile, appropriée, dans un contexte bien précis, en lien avec une réalité.

     

    Mais lorsqu'un certain seuil est franchi, elle le devient ....

     

     

     

     

    On se pose alors cette question :

     

     À quel moment l’anxiété devient-elle soufrance ?

     

     

    Et bien, la réponse pas n'est si évidente...

     

    Afin d'y voir plus clair, prenons un exemple :

     

    Si vous avez un  emploi stable ou des enfants en bonne santé et que vous passez

     

    la journée à vous  faire faire du soucis à propos de votre situation financière

     

    ou du bien-être de vos enfants,  vous souffrez sans doute du trouble d'anxiété

     

    généralisée.

     

    Les personnes  souffrant du trouble d'anxiété généralisée ont donc le même genre de

     

    préoccupation que tout le monde c'est -à-dire :

     

     argent, santé, famille, travail, etc.

     

     

    Mais, elles y accordent une importance démesurée et constante.

     

     

    L'anxiété dicte le comportement de la personne.

     

     

    Presque constamment inquiètes elles s’attendent toujours au pire même si aucune raison

     

    objective ne justifie cette inquiétude excessive.

     

     

     

    Il est alors  extrêmement difficile de mettre leurs préoccupations de côté pour se

     

    concentrer sur leurs activités quotidiennes. Malgré elles, ces personnes ne sont plus "dans

     

    le présent", mais dans une anxiété quasi-constante de ce qui peut advenir

     

    (l'anticipation).



    À force d’avoir ainsi "les nerfs à fleur de peau", l’anxiété généralisée produit toute sorte

     

    de symptômes caractéristiques dont :

     

                 fatigue chronique, humeur irritable et instable , difficulté à se concentrer,

     

     maux de tête, tensions musculaires, troubles du sommeil, de l'alimentation,  ....

     

     

    Exemple :

     

    - Florence va passer un entretien d’embauche. Arrivée au lieu du rendez-vous, elle se un

     

    peu tendue, un peu anxieuse. Lors de l’entretien, elle parvient à s’exprimer

     

    intelligemment, à se mettre en valeur lors de cet entretien. On peut dire que son stress,

     

    son anxiété ne lui ont pas couper ses moyens, elle a pu et su répondre aux questions en

     

    étant à l’aise.

     

    En revanche, si Florence était restée anxieuse depuis la veille, voire durant plusieurs

     

    jours sans parvenir à se contrôler et que son sommeil avait été perturbé, à n’en point

     

    douter, la qualité de son entretien aurait pu en pâtir. De plus, elle aurait eu conscience

     

    de son état anxieux avant l’entretien, à l’approche du rendez-vous et en cours

     

    d’entretien...

     

    On peut alors imaginer que cela n’aurait fait qu’augmenter son stress. Sans doute avait

     

    -elle les réponses aux questions de son interlocuteur quant aux questions posées sur son

     

    parcours professionnel. Mais trop tendue, elle n’aurait pu s'exprimer de manière

     

    adaptée et à retenir l’attention positivement.

     

    Lorsque l’anxiété, le stress devient intense, comme envahissant ou même invalidant, il

     

    peut nuire considérablement au bien-être de la personne qui vit ou plutôt qui subit cet

     

    état (notre exemple précédent).

     

     

    Dés lors que l'on ne parvient plus à contrôler l'anxiété,

     

    un seuil a été franchit!

     


    Bien évidemment, il peut être difficile de prendre conscience de son propre mode de

     

    fonctionnement dit anxieux.

     

    D'une part, il n'est pas facile de se rendre compte de "son propre état anxieux", surtout

     

    s’il nous fait parti de nous, qu'il nous accompagne depuis peut-être des années.... Auquel

     

    cas, ce type de fonctionnement fait partie intégrante de la personne.

     

    De plus, il n’est pas non plus aisé de l’avouer, de se l’avouer.

     

     

     

    Une prise de conscience est donc nécessaire

     

     

    Cette prise de conscience constitue bien une avancée. Elle est nécessaire pour essayer de

     

    modifier "quelque chose devenu gênant, invalidant au quotidien".

     

     Exemple :

     

    -Si Jacques nous dit qu’il souffre d’anxiété, ce n’est pas une simple imagination, sa

     

    souffrance est réelle et peut-être qu’elle se répercute sur son entourage et interfère

     

    avec sa vie sociale. Il  se sent tendu et ne parvient plus à profiter pleinement de ses

     

    jours de repos.

     

     

    - D'où provient cette anxiété?

      

    Certaines personnes naissent avec une plus grande sensibilité. Elles réagissent alors plus

     

    fortement que la moyenne aux situations menaçantes ou perçues comme telles (ce point

     

    est des plus fondamental). L’éducation, le milieu de vie dans lequel a grandi l’enfant

     

    devenu adulte à bien sûr une influence. Son environnement lui sert  de "modèle et

     

    d’apprentissage".

     

     

    Autrement dit, cette sorte de mode d'emploi détermine en partie, la façon de penser, de se comporter, d'agir.

     

     

     

     Certaines croyances (pouvant être réductrices) rendent les personnes plus vulnérables

     

    aux effets de l’anxiété.

     

     Poursuivons notre exemple avec Jacques :

     

    - Il est plus vulnérable aux symptômes de l’anxiété parce qu’il a un besoin excessif

     

    d’approbation. Il a été bouleversé pendant trois jours lorsque sa présentation d’un

     

    dossier sur lequel il a longuement travaillé au bureau, a été critiquée par un des

     

    employés présents, même si les 11 autres l’ont félicité pour son travail. Il a également

     

    un besoin excessif de contrôle. Cela l’a amené à reprendre le travail de ses subalternes

     

    plutôt que de leur faire confiance pour traiter telle ou telle tâche. A la maison, cela

     

    l’amène à faire des rénovations lui-même plutôt que de tolérer que cela soit moins bien

     

    fait que ce qu’il souhaite. Il a finalement un besoin excessif d’être le meilleur, ce qui le

     

    met constamment en compétition avec tous les spécialistes de domaines qu’il n’a jamais

     

    étudiés.

     

       

    Bien sûr, il est utile et légitime d’éprouver une certaine anxiété.

     

    On peut aussi parler d'un "bon stress". C'est-à-dire, être vigilant,  mobiliser

     

    son attention, ses ressources pour pouvoir réaliser une action utile, adaptée

     

    lorsque qu’un évènement survient.

       

     

    En revanche, en dehors de tout contexte significatif, lorsque la réaction Anxiété perdure,

     

    qu’elle est intense et fréquente ; elle influence les comportements de  la  vie

     

    quotidienne et n'est adaptée.

     

    Nous pouvons alors dire que la réponse devient excessive, inappropriée au vue du

     

    contexte.

     

    Elle est alors dommageable, tant pour la personne elle-même que pour son entourage

     

    qui peut également en subir certaines conséquences (conjoint, famille, milieu

     

    professionnel, …..).

     

          

     

    L’anxiété est associée à un point de vue particulier qui  porte

     

    à  surestimer le danger

     

    et à sous-estimer nos capacités.

     

     

    La personne anxieuse a tendance à imaginer le pire plutôt qu'à anticiper ce qui est le

     

    plus probable.

     

     

    Ce phénomène amplifie l'anxiété. De ce fait, les choses deviennent pire encore!  

     

     

    Dans notre exemple,

     

    - Jacques s’imagine quotidiennement sur le point d’être congédié, ainsi cette idée lui

     

    « mange » littéralement la tête, il ne sera pas efficace dans son travail et dans le

     

    traitement des dossiers, il perdra pas mal de temps à faire des tâches qui lui prenaient

     

    bien moins de temps, avant, lorsqu’il n’était pas absorbé par ses craintes qui le

     

    tenaillent tout la journée. Le soir, de retour à son domicile, il supporte de moins en

     

    moins bien sa femme et ses enfants en bas âge qui s’amusent en chahutant. Moins

     

    efficace au travail, une sorte d’absence que ses collègues perçoivent aussi, et au bout de

     

    quelques mois, il se peut bien alors que son patron songe, en effet, à se passer de ses

     

    services !

     

    Les personnes anxieuses brûlent ainsi beaucoup d’énergie à s’imaginer toutes sortes

     

    de choses, de scénarios catastrophiques en réagissant comme si ils étaient déjà en

     

    train de se produire.

     

    On parle  d’anxiété anticipatoire.

     

      

     

     

    Plus l’émotivité est forte, moins le raisonnement est possible : trop

     

    d’émotivité empêche la pensée efficace et bien adaptée ; le raisonnement

     

    ne fonctionne plus de manière constructive et on le regrette parfois !

     

     

     

     

     

     

     Il y a de nombreuses formes d'anxiété :

     

    1/ Attaque de panique, encore appelée crises d'angoisse.

     

     

    2/ Agoraphobie  avec ou sans attaque de panique (peur de se retrouver dans un lieu

     

    public par exemple ou évitement progressif d'un nombre de plus en plus important de se

     

    retrouver à l'extérieur du domicile).

     

     

    3/ Phobie sociale, incapacité à avoir des relations sociales satisfaisantes.

     

     

    4/ Phobies simples, peurs limitées sans fondement objectif (animaux, peur du sang,...).

     

     

    5/ Anxiété généralisée, anxiété flottante, caractérisée par une inquiétude chronique, tel

     

    "un bruit de fond permanent".

     

     

    6/ Obsessions compulsions, également appelés TOC. La personne lutte contre des idées,

     

    des images mentales involontaires, pénibles et souvent, elle se livre à des rituels afin de

     

    neutraliser l'anxiété.

     

     

     

    7/ Stress post-traumatique, réactions émotionnelles de longue durée qui apparaissent

     

    (tels des flash-backs), après un évènement tel que : un attentat, une guerre, un viol, une

     

    catastrophe naturelle, ....

     

     

     

     

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